Tina Besnard

CIE ONITCHADanse Butô

Improvisations dansées

 

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Les improvisations dansées sont nées d’une envie de faire vivre un lieu, qu’il soit urbain,  bucolique ou tout simplement  une place publique remplie de monde, ou bien de prolonger le rayonnement d’une œuvre artistique, parfois  en lien avec des plasticiens.

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Tina y amène sa poésie, sa tendresse,  sa fantaisie, sa colère, son humour clownesque, avec générosité.

 

Créature parfois pathétique et ou grotesque,  bestiole apeurée, chose errante à l’énergie brute, créature humaine rencontrée aux hasard des chemins, elle habite l’espace avec sa danse née du mariage de la chair et de l’esprit, sans chercher ni l’esbroufe ni la représentation.

Elle danse avec elle-même, avec toi, avec vous, avec tout ce qu’elle reçoit, tout ce qu’on lui donne.

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« Quand je danse, je ne suis jamais seule, non…

Mille présences m’accompagnent, celles de mon passé, celles des êtres humains et non humains qui ont partagé ou partagent ma vie, le battements des cœurs de ceux qui m’entourent, me regardent… ou non et insinuent leurs parcelles de vie dans mes cellules, à travers les pores de ma peau.

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Le butô n’aime pas les mots, les mots à grande gueule, à coups de gueule, parce que les mots sont un langage social et tapageur.


J’étais enceinte d’une grosse boule de mots, ils restaient au fond de mon ventre et puis ils sont sortis, par césarienne, et j’ai saigné, moi, les mots tout rouges, on les a lavés et ils sont devenus comme tous les autres mots, violents, douceâtres, acides, enjoués, proprets, hâbleurs, bref toute une pléthore de qualificatifs haïssables.

 

Le corps est murmures, grondements, musique, un silence hurlant de vies multiples qu’il ne sait que partager.

Je danse pour ce qui chante en nous, pour ceux qui ont mal et qui chantent, pour nos rêves qui habitent notre quotidien et aussi pour notre naissance ou notre mort, parce qu’il n’y a pas de différence… »

 

Tina.

Photographies : Erwan Vivier